Chevaux et cavaliers

 

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encre et aquarelle 54 x 47 cm

 

 

   J’ai faim, j’ai tellement faim d’Invisible. Il est bien vrai que, notre âme n’étant pas finie, elle aspire à ce qui est Inaccessible, à l’Illimité. Qui pourrait la freiner dans son élan ? Qui ou quoi pourrait brider ce cheval à la puissante foulée, si épris du lointain qu’il voudrait s’y fondre ?
(Journal 1996)

 

 

 

Alors que j’étais assis dans l’herbe du jardin, j’ai vu devant moi un cheval blanc pareil à un cygne Il était encadré par deux arbres jumeaux semblables à des rimes sveltes Il s’est tourné vers moi et son fin visage a pris une expression pensive N’était-il pas descendu ici-bas pour m’aider dans ma peine, ma dévorante peine ? Pourquoi ne le comprenais-je pas ? Pourquoi n’allais-je pas vers lui en toute spontanéité, comme vont vers leur maître les chiens fidèles ou comme voyagent vers la source les truites nostalgiques ? Mon désir n’était-il pas encore assez affûté ?
(L’aile pourpre)

 

encre et aquarelle 47 x 32 cm

encre et aquarelle
47 x 32 cm

encre et aquarelle 46 x 36 cm

encre et aquarelle
46 x 36 cm

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