Arbres

         

Arbres et échelles : variations sur un thème – encre/aquarelle

 

 

 

 

« Les arbres, le soir, retiennent la nuit dans leurs bras avec une telle force qu’il semble que rien ne pourrait la leur arracher, pas même le jour revenant
Mais le jour revient, et les arbres, s’illuminant de tendresse, libèrent la nuit » (Journal 1999)

 

encre/aquarelle

 

 

 

 

« Pour moi, la montagne, le ciel, l’arbre… ne sont pas que la montagne, le ciel, l’arbre
Ce sont des présences, de hautes présences éblouissantes, et je suis leur frère, leur compagnon »
(Proses)

 

 

 

 

« un seul arbre frémissant, un seul arbre-robe, – mariée,
– lune ronde et verte, – poisson de l’air, – pierre éclatée, ouverte,
– gemme
un seul arbre dressé dans le silence mouvant de sa solitude
et tout est, à nouveau, relié »
(Ici pépie le coeur de l’oiseau-mouche)

encre/aquarelle

 

 

« finesse des arbres d’hiver contre le ciel
Le gris de leur tronc, de leurs branches, est d’une beauté délicate
On les croirait revêtus d’une robe de fiancée indétachable
car adhérant parfaitement à leurs membres sveltes…
Quelle union célèbrent-ils ? »
(Ici pépie le coeur de l’oiseau-mouche)

 

 

 

 

60 x 46cm – technique mixte

« Si j’aime tant les arbres, c’est parce qu’ils sont fous
Ils ne possèdent pas cette triste sagesse humaine qui nivelle
et encadre tout comme dans de petits casiers uniformes
Non, chacune de leurs branches crie la démesure, l’inconformité
Les feuilles vont et viennent comme des vierges folles
Les racines se tordent comme des serpents dans la terre muette»
(Journal 1999)

Un commentaire sur “Arbres”

  1. […] Pourpre et du Journal m’ont vraiment happée. Mais j’ai aussi été enlacée par les dessins d’arbres accompagnés de fragments de textes. (Je suppose que ceci ne vous étonne pas, étant donné le thème de mon dernier […]

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