Noël 2009

Voici que s’avance le pur et le diaphane:
nuages blanches antilopes
peuplier nomade et tremblant
(la lumière joue avec toi)
mousse tel un visage sans traits
(résolu jusque dans son effacement)
gouttes de pluie rôdeuses
lumière à la langue rêveuse
qui se déploie sans fin
un même silence vous joint
vous habille, vous couronne
Ainsi êtes-vous tels des rois légers
unis par des liens sacrés
et glissant dans l’herbe du temps
à la rencontre du divin enfançon
qui vient de naître là,
à la croisée des chemins du cœur,
en ce lieu hors de tous les lieux

Poème trouvé dans un journal de Nicolas.

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